Et voilà, ça devait arriver, la Proxy Québec 2017 est terminée!...
On peut dire qu’on aura eu du plaisir jusqu’au bout et que le suspense n’aura pas fléchi un instant, si l’on en croit le nombre incroyable d’ex-aequos au dixième de tour près, ce qui a eu des répercussions jusqu’au classement général!
Par ailleurs, le côté imprévisible du circuit Martini aura été à l’origine de beaucoup de changements de place par rapport aux qualifications; en effet, la longueur de la piste, ses nombreuses courbes, son revêtement plutôt glissant et la difficulté d’accès de certains endroits pour le ramassage auront nui à plusieurs. Un peu comme si cette finale de la Proxy Québec 2017 s’était déroulée sur l’ancien circuit du Nurburgring de 22 kilomètres, en pleine forêt et sous la pluie… Cela dit, pour être tout à fait honnête, la peinture de la piste n’est peut-être pas la seule à blâmer pour le manque d’adhérence. En effet, nous sommes en fin de proxy, les voitures ont parcouru en moyenne une vingtaine de kilomètres chacune (oui, oui…) et les pneus sont à bout de souffle, surtout après la torture qui leur a été infligée par le Ninco de notre ami Peter lors de la cinquième manche.
On ne change pas une formule qui gagne : deux trios de pilotes ont piloté tour à tour, sans changer de voie, les 39 voitures, par vagues de trois, deux fois deux minutes sur chaque voie, soit un total de 12 minutes par voiture, avec un nettoyage de pneus avant chaque départ. Les pilotes étaient Sébastien, Jacques, Stewart, Bryan, Carlos et moi-même. Tout cela a été rondement mené pendant 4 heures de course.
Malgré les spécificités du circuit Martini – que la plupart des pilotes découvraient plus ou moins – on retrouve à la fin de la journée les 4 ou 5 mêmes voitures aux avant-postes du classement, à la différence près que c’est cette fois la P68 surclassée n° 77 de Thibs qui a dominé le débat sur ses terres : une belle façon de clore cette proxy globalement très réussie pour notre hôte. Les écarts sont néanmoins infimes, comme le confirment ces 4 dixièmes de tour qui séparent les deux GT40 de Old23 et Spanish Fly, respectivement 2e et 3e.
Autre surprise, cette fois en 3L, où une Alfa (celle de Thibs) cède la 1re marche du podium à une autre Alfa (celle de Sébastien, en progression constante depuis le début de la proxy). Et de plus, c’est la loooongue Porsche 908 de cousinhub88 qui se faufile en 3e position, devant l’armada habituelle des trois Matra, toujours inséparables.
En 2L, la Lola d’Old23 règle leur compte aux deux Chevron de Trucker et lmpc6622, lesquelles finissent à égalité, suivies de 2 autres Chevron (Bryan et Christian G.) à peine un tour derrière! Le meneur de cette catégorie aura assuré jusqu’au bout, prudemment mais sûrement.
Après les fleurs, le pot. Comme il fallait s’y attendre, les voitures difficiles à piloter ont beaucoup souffert sur cette piste, comme en témoignent les deux Ford GT40 n° 26 et 29 qui ferment la marche, bien qu’inscrites en 5 L : leur guide est seul responsable de la catastrophe. Il en va de même, à un degré moindre, de voitures trop brutales comme celles de Fastwagon (Lola T70 n° 42, Lola T280 n° 00, Porsche RSR n° 21) ou trop glissantes comme la Ferrari 312PB de Trucker. La très belle Ferrari 512S de Monsieur Miagi n’a par ailleurs pas pris le départ, son propriétaire ne voulant pas prendre le risque d’une rupture de son châssis en impression 3D.
Voici donc ce que cela donne pour cette ultime manche :
Suite de ce reportage et classements généraux demain dans la journée...