On attaque une série de tests avec cette Ferrari 512BB mitonnée par Slotwings. Il s'agit du modèle ayant disputé les 24h de Daytona en 1982 avec entre autres Bob Wollek au volant et sponsorisé par Budweiser. Les amateurs de bière fade apprécieront.
Le boitage reprend les standards de la maison mère Flyslot. On pourra même remarquer que le châssis est estampillé Flyslot et non Slotwings.
Sur mon modèle, la tampographie est très propre. Il me semble même que la méthode d'application n'est pas la même que sur les Fly puisqu'elles sont bien protégées par une couche de vernis. Aucune chance de les voir partir en grattant avec l'ongle. Bonne nouvelle.
La peinture est également correcte mais le tendu pourrait être meilleur. De même, la teinte alu de l'aileron est trop pailletée. Pour moi, on est pas au niveau des stars de la marque espagnole comme la 250 GTO.
Les formes de l'auto sont bien reproduites mais les plus pointilleux y verront certains défauts, principalement les ailes arrières trop larges et l'arrondi du pare-brise pas assez prononcé. C'est en tout cas beaucoup mieux que la version Carrera qui souffre d'un embonpoint certain.
Question détails, Slotwings rend une bonne copie.
-Des jantes superbes :
-Le bloc moteur :
-L'arrière et ses optiques mieux réussis que sur la version Carrera (certes qui commence à dater) :
-L'intérieur est également soigné mais le pilote manque cruellement de détails. Dommage :
Passons à la mécanique.
Pas de grosse surprise, c'est du Fly, .....enfin du Flyslot, du GBTrack, du FlyCarModels, du Slotwings .....je sais, il y a de quoi s'y perdre mais résumons.
Pas de surprise donc puisqu'on a affaire à du grand classique : moteur Mabuschi 18.000 trs/mn, transmission transversale, guide à oeillets, pignons, paliers et couronnes plastique. Dommage pour le pignon et les paliers : le laiton semble être définitivement abandonné.
Voici le châssis :
L'axe avant est réglable mais les vis Allen ne sont pas fournies. C'est déjà bien d'y avoir pensé car les Fly eurent souvent des défauts d'ajustement du train avant.
Pour les accros de la puce, voici pour que vous puissiez estimer si oui ou non la place sera suffisante :
Le tout est très bien ajusté et je n'ai jamais eu à retoucher quoi que se soit lors des tests sur piste. Puisqu'on en parle de la piste, allons-y :
Brut de brut, je pose ma 512 sur mon Scalex Sport et je mets les gaz. Tout va bien mais ce nest pas très drôle avec ces deux aimants bien puissants . Je note tout de même que le moteur lutte très bien contre cette attraction contre-nature.
J'ôte les aimants et relance la bestiole : excellent comportement !! Je suis immédiatement surpris par la qualité des gommes. L'auto ne dérive pratiquement pas malgré ce gabarit tout en longueur. Même dans les R1, ça ne bronche pas. Lors des fortes attaques, notre 512 se replace très vite en sortie de courbe. Le plus impressionnant est la vitesse en entrée de courbe : on peut rentrer très fort. Très plaisant !
Le comportement me rappelle la BMW M1 Fly : sans doute une des meilleures autos de la marque en terme de performance, d'ailleurs !
Suite post suivant ....