Mon pote est donc arrivé lorsque le café passait. Les croissants étaient tièdes à l'intérieur, croustillants à l'extérieur.
Nous nous sommes demandés si nous installions le circuit ou si nous passions chez Mondialtec avant.
On est allé sur Sartrouville direct. Deux heures sur place.
J'en suis revenu avec une Slot It Ford GT 40 MKII de 1966, livrée bleue, des pneus NSR.
Mon pote, une Ferrari verte, j'ai oublié laquelle, en scalextric, des arbres, de la graisse.
Et après avoir posé n'innombrables questions, on rentre (dix kilomètres aller retour, dur).
La bouteille de rosée bien fraîche qui va bien, quelques cahouettes, du poisson à la plancha.
Puis on s'attaque au plus sérieux.
Première fois que l'on monte tous le système ; le DS 300 se monte très facilement, les alimentations itou, mais le pont de détection Ds demande du soin.
On a eu du mal à capter les quatre voies du premier coup.
Les poignées parma sont assez géniales, et l'alimentation variable est juste indispensable. Ca devrait être la première chose à faire.
Les tours avancent, et on a dû s'arrêter pour le gouter (faut pas déconner, hein).
Puis tests avec les nouvelles voitures. Et alors là, la Slot It, c'est grandiose.
Premiers tours avec l'aimant. Bon.
On la fait passer à l'atelier, on met un point d'huile sur le train avant, qui couine.
On retire l'aimant.
Et on nage en plein rêve : elle file, elle réagit au doigt et à l'oeil, elle fonce, elle chasse, et le tout sans lest.
Mais mon invité fait mieux que moi.
Le changement des pneus par des NSR permettra de grappiller un peu de temps sur le meilleur chrono de mon pote.
Je fais mieux que lui.
Je décide de mettre un terme à la course.
Il peut rentrer chez lui.
Mon honneur est sauf et je le laisse repartir en moto sans lui laisser la possibilité de reprendre la main.
Une bonne journée, en somme.